Texte rédigé par Fabienne Fischer, candidate des Vert·e·s et du PS au Conseil d’État:

« La campagne pour l’élection complémentaire au Conseil d’Etat se déroule dans une ambiance particulièrement lourde. La crise institutionnelle ouverte par la démission de Pierre Maudet ajoute de la tension à une situation sanitaire et économique, que la plupart d’entre nous n’avaient jamais connue.

La crise nous touche toutes et tous, d’une façon ou d’une autre. Elle pèse sur nos vies, nos envies, nos projets, nos rêves. Elle pèse sur nos proches, sur nos conjoint·e·s, nos familles, nos ami·e·s, menacé·e·s par la perte de revenus et par une précarisation dramatique. Elle pèse sur celles et ceux que nous aimons et que nous protégeons, nos enfants,nos aîné·e·s, car le semi-confinement renforce l’isolement et bride nos élans de solidarité, pourtant essentiels à la convivialité si chère à la pensée verte. La fermeture des lieux de culture et de loisirs, par exemple, au coeur de notre convivialité, étouffe la vie sociale. C’est pourquoi nous devons tout entreprendre pour sortir au plus vite de cette crise. Ensemble!

Si je suis candidate, c’est parce que j’ai la conviction qu’il est possible de redonner rapidement de l’espoir, en créant des emplois utiles, et des soutiens importants, pour ne laisser personne au bord du chemin. J’ai également la conviction qu’il est nécessaire de sortir de la crise par le haut, pour répondre à l’urgence climatique, pour construire dès aujourd’hui des quartiers agréables à vivre, en économisant l’énergie, en protégeant la nature, en ramenant de la biodiversité, en s’occupant davantage les un·e·s des autres.

FAIRE FACE A L’URGENCE ET INVESTIR POUR LE CLIMAT

Pour faire face à l’urgence, nous devons immédiatement garantir les revenus de toutes les personnes et de toutes les entreprises touchées par les mesures d’interdiction d’activité. Nous devons soutenir toutes celles et tous ceux qui ont perdu leur emploi, salarié·e·s ou indépendant·e·s, artistes ou personnel de maison, petit·e·s patron·ne·s qui ont dû fermer leur entreprise. Les crises accentuent les inégalités, la crise climatique n’y fait pas exception.
Répondre à la crise climatique, c’est également lutter contre les inégalités. Investir massivement à Genève se révèlera très rentable à moyen terme. Cela nous permettra de créer des emplois locaux – et non délocalisables – tournés vers l’avenir, pour les générations actuelles et celles de demain. Cette dette-là sera vertueuse, car elle sera porteuse de prospérité.

CANTON ET COMMUNES : RELEVONS ENSEMBLE LE DÉFI

C’est maintenant que nous devons engager d’ambitieuses réformes pour soutenir les entreprises qui investissent pour le climat et pour offrir, en même temps, un revenu digne à chacun·e. Le Canton doit le faire en étroite collaboration avec les Communes, car l’économie locale, le commerce de proximité, la cohésion sociale, et la sécurité se développent par définition toujours d’abord sur le territoire communal, faisant rentrer des impôts communaux et améliorant directement la vie quotidienne dans la commune.

Je propose un programme pragmatique et concret, réalisable rapidement. J’y travaillerai au sein du Conseil d’État, avec l’administration, avec les entrepreneur·euse·s et les indépendant·e·s, avec les syndicats et le monde associatif, avec les Communes, avec les Genevois·e·s.

Merci de votre confiance! 

Fabienne Fischer »