Oui à un horizon sans publicité le 24 novembre 2024
Savez-vous combien de publicités vous voyez par jour ? Entre un et deux milliers ! Alors que l’espace public est un bien commun, nos rues sont envahies de réclames, qu’on ne peut ni fermer, ni zapper. Selon le Tribunal fédéral, l’interdiction de l’affichage commercial relève d’une politique sociale et environnementale, d’intérêt public.
Stop à l’affichage publicitaire envahissant nos rues
Les publicités dans l’espace public concernent principalement de grandes entreprises. Leur prix en exclut les petits commerces de proximité. La plupart des publicités concernées vantent des modes de consommation effrénés qui aggravent encore le dérèglement climatique. On peut citer les voyages en avion le temps d’un week-end, les grosses voitures, les fast-food ou encore des gadgets à faible durée de vie.
En maintenant les affichages culturels, sociaux et sportifs et en tolérant les enseignes locales, la proposition rééquilibre le rapport entre la vie locale et la pression exercée par des multinationales qui s’intéressent à leurs bénéfices plutôt qu’à la qualité de vie à Lancy.
3 raisons de voter oui
- Valoriser l’espace public en lui rendant sa fonction première de bien commun qui doit être agréable à vivre.
- Supprimer des obstacles néfastes au déplacement des piéton·nes, en particulier pour les personnes à mobilité réduite et parfois placés de manière dangereuse pour la sécurité routière.
- Réduire les sollicitations permanentes pour consommer toujours plus sans peser sur le budget communal. L’affichage publicitaire ne représente qu’une infime partie des recettes (0,03%). C’est sans doute d’ailleurs bien moins que les dépenses liées à l’aide aux personnes en situation de surendettement car elles ont suivi de trop près les conseils de surconsommation que ces panneaux délivrent, sans aucune possibilité d’y échapper.
Illustration: Tom Tirabosco