Par ailleurs, les Vert.e.s ont fait adopter une motion « Pour des emprunts responsables » qui demande au Conseil administratif de se doter de critères pour s’assurer notamment que les emprunts soient le plus durables possible, mais aussi d’émettre des emprunts obligataires verts pour financer la transition écologique des infrastructures communales et des bâtiments appartenant la commune.Anne Bonvin Bonfanti s’est exprimée à cette occasion : « Depuis le dépôt de cette motion, la commune s’est dotée d’un plan climat. Toutefois, ce dernier ne parle pas de finances. Pourtant la finance est responsable d’une quantité phénoménale de gaz à effets de serre, notamment à travers les sommes qu’elles prêtent de l’argent ou investissent dans des entreprises aux activités polluantes et destructrices de l’environnement. Une étude du cabinet de conseil McKinsey, réalisée en collaboration avec la faîtière Economiesuisse et l’ONG WWF montre que la place financière helvétique crée des émissions supplémentaires de 700 à 900 mégatonnes de CO2 par an, soit 15 à 20 fois plus que les émissions nationales. Rendre les flux financiers plus durables semble donc particulièrement nécessaire et les collectivités publiques doivent être exemplaires en la matière. »